Les projets de recherche et développement Écomaterre

Les équipes pluridisciplinaires  s’étaient constituées en 2016 et organisées selon plusieurs axes de réflexion complémentaires structurant le programme :

  • les procédés (ma­tière terre, conception et mise en œuvre de matériaux),
  • les procédures (freins et accéléra­teurs règlementaires, assurantiels, juridiques et économiques),
  • les processus (acceptabilité sociale et innovation, qualification sanitaire, esthétisme et patrimoine),
  • et selon deux axes transversaux : analyse du cycle de vie et économie circulaire (terres excavées pour la construction).

Tout au long des projets, les équipes de recherche ont travaillé en collaboration avec les professionnels et les formations tel que souhaité dans le cadre de la dynamique. 13 projets ont ainsi été initiés et soutenus.

A ce jour, les actions déployées au sein des thématiques sur le territoire breton et le Grand ouest continuent, ainsi que les échanges avec les chercheurs, les professionnels de la construction et les territoires. Des moyens financiers sont recherchés via des appels à projets de recherche pour développer tous les sujets, et expérimenter un changement d’échelle pour le matériau terre crue via l’accompagnement de la conception et la réalisation de logements collectifs et individuels sur plusieurs étages à Rennes Métropole.

 

L’IAUR, en accord avec Accroterre et les membres contributeurs, souhaite encourager la diffusion et la circulation des connaissances scientifiques et autorise la publication d’articles relatifs aux projets menés dans le cadre d’Écomaterre sous réserve du respect des termes et conditions d’utilisation de la Licence publique Creative Commons Attribution-Utilisation non commerciale-Pas d’Œuvre dérivée 4.0 International (https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/legalcode.fr).

Merci à tous par avance de votre intérêt aux thématiques de R&D portées par les équipes pluridisciplinaires, votre valorisation et partage des travaux d’Écomaterre et de bien vouloir respecter entre autres les droits de paternité des études mises en ligne permettant de valoriser l’ensemble de la dynamique collaborative engagée sur la Bretagne et plus largement sur le Grand Ouest.

Ainsi, les principales consignes données aux utilisateurs de cette licence sont les suivantes :

  • Ne pas modifier les articles, ni les utiliser à des fins commerciales sans autorisation de l’IAUR ;
  • Respecter les droits de paternité attachés à l’œuvre en citant, en haut des articles ou extraits d’articles ou citations : les contributeurs et leurs organismes de rattachement (attribution de paternité) ; le programme de R&D Écomaterre (ex : Logo) et inclure un lien vers la page WEB de l’IAUR ou l’URL de l’article. Il est possible d’indiquer « Lire l’article complet sur le site de l’IAUR » ou d’utiliser la référence bibliographie présente avec l’URL s’il y en a une d’indiquée sur le document ;
  • Demander l’autorisation d’utiliser les images/graphiques présents dans les articles ;
  • Une notice faisant référence à la Licence publique LCC et aux limitations de garantie et exclusions de responsabilité ;
  • Si l’utilisateur manque à ses obligations prévues par la présente Licence publique, ses droits accordés seront automatiquement révoqués, il sera susceptible d’engager sa responsabilité civile devant les juridictions compétentes.

 

LES PROJETS DE L’AXE PROCÉDÉ

“STRUCTERRE” : Ce projet a pour objectif de mettre en place des stratégies de valorisation du matériau terre en blocs structurels à maçonner, sans aucun liant hydraulique, afin d’assurer des performances minimales en termes de résistances mécaniques et de stabilité dimensionnelle (notamment vis-à-vis de variations hygrométriques). La thèse « Formulation et renforts de blocs en matériau terre pour une utilisation structurelle » réalisée par Simon Guihéneuf sous la direction de Damien Rangeard, a été réalisée et cofinancée dans le cadre du programme de R&D Écomaterre par l’IAUR et l’INSA de Rennes.

> En savoir plus sur le projet Structerre

“MALAXTERRE” : La construction de bâtiments de grande taille en terre crue est un défi, notamment en termes de production de matière et de délai de chantier. En effet, la quantité de terre nécessaire à la construction d’un immeuble de 4 niveaux est de l’ordre du millier de tonne de terre. La mise en œuvre de tels volumes requiert l’emploi d’un procédé de malaxage de terre efficace et un procédé de mise en œuvre rapide. Le développement d’un malaxeur répondant à ces exigences est l’objectif du projet Malaxterre.

> En savoir plus sur le projet Malaxterre

“TERRE-CHANVRE” : En réponse aux préoccupations environnementales, l’utilisation du béton de chanvre s’est développée ces dernières années et a montré son efficacité d’un point de vue hygrothermique. L’analyse de son cycle de vie (ACV) souligne l’intérêt environnemental du chanvre et montre que le constituant le plus impactant est le liant, généralement à base de chaux. L’objectif de ces travaux est de développer des composites à base de chanvre en substituant à la chaux une matrice minérale moins impactante.

> En savoir plus sur le projet Terre-Chanvre

“PREFATERRE”: L’objectif global est de mettre au point des blocs préfabriqués à base de terre argileuse enrichie de fibres végétales ou expansée. Le procédé s’appuiera sur les travaux antérieurs menés par l’artisan maçon Jean Guillorel et Michèle Quéneudec-T’Kint qui ont conduit au bloc de Bauge Mécanisée employé en murs porteurs dans la réalisation de nombreuses habitations en terre crue, dans le bassin Rennais, depuis les années 80.

> En savoir plus sur le projet Préfaterre

“R&D BAUGE SYSTEM”: Le projet de recherche et développement a pour objectif de contribuer à la mise au point d’une unité de production d’éléments d’ouvrage en terre crue préfabriqués pour une production sur chantier. Bauge System, imaginé et conçu par Georges Abdayem, ingénieur spécialisé en robotique, est un dispositif complet de mécanisation et d’automatisation de la production de blocs de terres préfabriqués, actuellement au stade de prototype. Un premier chantier d’expérimentation de la machine et de mise en œuvre de blocs a eu lieu à Rennes dans le quartier de Maurepas au printemps 2021.

> En savoir plus sur le projet de R&D Bauge System

 

 

LES PROJETS DE L’AXE PROCESSUS

“EMR”- L’Habitat en terre crue : Enquête sur un Matériau Retrouvé : Le projet consiste à examiner aux regards de différentes disciplines et divers métiers, l’habitat en terre crue dans le bassin rennais.  L’objectif global est de renouveler les études déjà menées sur l’habitat en bauge en Bretagne par les ethnologues et les historiens par le biais de deux études monographiques. 

> En savoir plus sur le projet EMR

AIRBATITERRE” : Étude exploratoire de la présence d’éléments traces métalliques (ETM) dans les habitations en terre crue et impact sur la santé, notamment des jeunes enfants. Ces dernières années, la terre crue utilisée depuis toujours dans la construction suscite un regain d’intérêt dans l’habitat contemporain. Quoique naturelle, construire en terre crue ne signifie pas l’absence de risque pour la santé, à l’instar des roches granitiques et du radon, ou la construction en Pö en Nouvelle Calédonie et la trémolite (amiante)

> En savoir plus sur le projet Airbâtiterre

LES PROJETS TRANSVERSAUX

“A.C.V.TERRE” : La terre est un matériau naturel donc très variable. Différentes techniques de mise en œuvre peuvent être envisagées (bauge traditionnelle, banchée, mécanisée, panneau d’isolant terre/chanvre, adobes allégés, enduit, terre coulée…) dont le choix doit dépendre à la fois du matériau disponible mais également des performances environnementales sur le cycle de vie du bâtiment à réaliser. Le cadre méthodologique de l’Analyse de Cycle de Vie est retenu pour répondre à cette problématique.

> En savoir plus sur le projet ACVTerre

 

 

LES PROJETS DE L’AXE PROCÉDURE

(A venir)

Mur trombe en bauge, Yves-Marie Maurer Atelier d’architecture et Catherine Proux Architecte associée, entreprise Maison en terre

Image : IAUR-Écomaterre. Mur trombe en bauge de 35 mètres de long par 3,5 mètres de haut et 70 cm d’épaisseur, façade sud de l’atelier mécanique de l’université de Rennes 1, Yves-Marie Maurer Atelier d’architecture et Catherine Proux Architecte associée, entreprise Maison en terre (réalisation : 2009-2011).

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